Rastaman Vibration

Rastaman Vibration

Album de Bob Marley and the Wailers
Sortie
Enregistré au Harry J Studio
(sauf War au
Joe Gibbs Studio)
d'août à septembre 1975

Durée 35:10
Genre Reggae
Producteur Bob Marley and the Wailers
Label Tuff Gong/Island
Critique

Albums de Bob Marley and the Wailers

Rastaman Vibration est le deuxième album studio (les deux premiers étant crédités aux Wailers) de Bob Marley and the Wailers. C'est le dernier album « jamaïcain » de Bob, avant sa longue expatriation à Londres et ses albums « internationaux ».

Ne supportant plus leur manager Don Taylor, Al Anderson et Lee Jaffe quittèrent les Wailers pour rejoindre le groupe de Peter Tosh. Al (qui joua tout de même sur Crazy Baldhead) fut remplacé par deux nouveaux guitaristes, Earl Smith et Donald Kinsey.

Le morceau le plus important de Rastaman Vibration est sans doute War, qui reprend un discours prononcé par Haile Selassie aux Nations unies en 1963.

Descendu à sa sortie par les critiques, qui le trouvaient moins militant que Natty Dread, ce fut le plus gros succès commercial du vivant de Bob Marley, ainsi que son premier succès aux États-Unis[4].

Un mois après la fin de l'enregistrement de l'album, Bob retrouva Peter Tosh et Bunny Wailer pour la dernière fois sur scène au National Stadium de Kingston, pour un concert en première partie de Stevie Wonder. Au printemps 1976, le Rastaman Vibration Tour emmena les Wailers pour trois mois aux États-Unis (où fut enregistré le Live at the Roxy) puis en Europe.

  1. Nathan Bush, « Rastaman Vibration: Overview », AllMusic (consulté le ).
  2. Robert Christgau, « Robert Christgau: CG: Bob Marley and the Wailers » (consulté le ).
  3. Richard Abowitz, « Bob Marley: Confrontation: Music Reviews: Rolling Stone », Rolling Stone, (consulté le ).
  4. Stephen Davis, Bob Marley, Seuil, coll. « Points », Paris, 1994.

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